Retour sur le parcours de trois anciens danseurs des JAD, maintenant professionnels

L’année dernière, nous avions présenté Julian et Mattéo qui se professionnalisent en ce moment, Mattéo continue son aventure dans la danse classique et Julian est maintenant danseur pour Disney.

Mais au fil des années, ils n’ont pas été les seuls à devenir danseurs professionnels et aujourd’hui, nous allons vous présenter trois jeunes danseurs, maintenant pros, qui sont passés par les JAD.

Eline

Crédit photo : Peter Duthie Photography

Eline a débuté la danse à 5 ans à Cognac au sein de l’école Art & Danse. Mais c’est au sein des JAD qu’elle a approfondit son parcours de ses 14 à ses 18 ans. Tout d’abord en moder’Jazz avec Karine, puis en Hip-Hop avec Tanya, Eline enchaine les cours jusqu’à 6h par semaine et elle trouve toujours que c’était le meilleur moment de la journée. Elle garde de très bons souvenirs des spectacles mais les deux souvenirs les plus forts de son passage au sein des JAD sont des stages lors des Cartes Blanches.

Tout d’abord avec Alain Gruttadoria, qui l’a mises en avant et donné la confiance en elle dont elle avait besoin à une époque où elle ne pensait pas être douée en danse. Le second souvenir est tout aussi fort et était avec Tatiana Seguin, c’est au cours de ce stage qu’elle a compris qu’elle ne pouvait pas vivre sans la danse et qu’elle devait en faire sa vie.

Se professionnaliser dans la danse était nécessaire pour elle, car elle ne se sent jamais aussi libre et vivante que quand elle danse. C’est grâce à son acceptation à l’école Trinity Laban de Londres, avec le soutien de sa famille et des professeurs de l’association qu’elle s’est professionnalisée.

A présent, quelques années plus tard, Eline est danseuse contemporaine en freelance, principalement avec d’autres artistes et elle propose surtout des performances d’improvisation dans des galeries d’art à Londres où elle vit. Elle a dansé pour l’artiste Alice Anderson et elle travaille aussi un solo plus long qu’elle imagine présenter dans le futur. En dehors de la danse, elle donne des cours de Yogo et travaille sur de nombreux projets artistiques. Elle souhaite garder sa liberté dans le choix des projets qu’elle réalise.

Corey

Corentin, ou plutôt Corey depuis qu’il vit aux Etats-Unis, a débuté la danse à l’âge de 10 ans et il a dansé aux JAD de ses 13 à ses 16 ans. Il a dansé avec Tanya et c’est avec elle qu’il a découvert son amour de la danse. La passion contagieuse de Tanya pour la danse combinée à sa capacité à mêler plaisir et travail l’ont profondément inspiré.

Certains de ses souvenirs les plus mémorables concernent les stages avec Yanis Marshall (oui il a donné des stages aux JAD) au cours desquels il a découvert la danse en talons. Cela a été son introduction dans le style « Street Jazz », un style qui allie le jazz et le hip-hop selon ses mots. C’est d’ailleurs la spécialité de Corey en tant que danseur.

Après son déménagement aux Etats-Unis, il a continué à entretenir sa passion de la danse en étudiant deux ans dans un lycée où la danse faisait partie intégrante du programme. Il a ensuite obtenu son diplôme en « Fine Arts, Dance » à Valdosta State University. C’est dans ses années universitaires qu’il a saisi les opportunités qui se présentaient à lui. Au travers d’un spectacle qu’il a créé, de cours de hip-hop et Street Jazz qu’il a donné ou de la présidence du « Dance Club » de son université.

Sa carrière de danseur l’a conduit à danser dans de prestigieuses boîtes de nuit, sur des scènes des Gay Prides dans l’état de Georgie ou encore à des conventions telles que l’ACDA (American College Dance Association) et le NYDA (New York Dance Association) et à chorégraphier des clips pour des artistes américains.

Il a eu la change de faire la première partie de Dadju et Gims à Atlanta et de figurer dans le film de Beyoncé ‘ »Renaissance: a film by Beyoncé » ce qui lui a permis de donner des interviews y compris pour la BBC.

Aujourd’hui il enseigne le Street Jazz (y compris en talons) et le hip-hop pour les jeunes. Il reste reconnaissant envers Tanya qui a ouvert les portes de sa carrière et inspiré pour poursuivre sa passion pour la danse.

Marcus

Marcus a commencé la danse à la mort de Michael Jackson, et dès ses 7 ou 8 ans il apprenait ses chorégraphies ! Puis, il a dansé aux sein des JAD en Hip-Hop avec Tanya de 9 ans à 12 ans avant d’intégrer le conservatoire de Poitiers principalement en danse Jazz. Mais l’appel du Hip-Hop est revenu quelques années plus tard et il est revenu au sein de l’association en plus de ses cours au conservatoire.

Son souvenir le plus marquant des JAD est d’être parti en improvisation entre deux exercices de cours et d’avoir été applaudi et félicité par les autres élèves et par Tanya. Il a aussi très souvent rêvé d’être comme les « grands » en Hip-Hop avancé et de pouvoir danser aussi bien que ceux qui étaient comme des idoles lorsqu’il a commencé.

Depuis, juste après le Bac, il a intégré l’atlantique ballet contemporain durant deux ans et vient de terminer deux ans avec le Ballet Junior de Genève. Il est maintenant danseur professionnel et continue à se perfectionner en Hip-Hop pour se lancer dans les battles.

Il a travaillé pour deux compagnies de danse en Suisse : Santoor avec une approche spécifique des liens entre le danseur et le spectateur et la compagnie de la chorégraphie Marie Caroline Hominal qui a une toute autre approche de la danse que ce qu’il avait vu jusque là.

En ce moment, il prépare plusieurs auditions pour intégrer une nouvelle compagnie et il verra bien où ses pas le portent.

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